Les producteurs locaux sont là pour vous et ils sont nombreux : 11 499 exploitations agricoles recensés dans les Hauts de France en 2020. Qu’il s’agisse de magasin à la ferme ou de regroupement d’agriculteurs, consommer local devient de plus en plus facile avec derrière, de très bonnes conséquences pour tous.
D’un point de vu écologique évidemment puisque le kilométrage alimentaire, distance parcourue par nos aliments entre le lieu de production et l’assiette, est faible. Le transport de ces produits représente en 2019 environ 20% du total des émissions de gaz à effet de serre du système alimentaire français. Le transport routier représente 90% de cette logistique alimentaire.
Dans le but de conserver une fraicheur optimale et un produit présentable lors de long trajet, il n’est pas rare de voir beaucoup trop d’emballage et suremballage pour un seul produit. Là encore, la réduction du kilométrage alimentaire engendre une réduction du nombre de déchets. D’après l’éco organisme Citeo, 5 096 kilotonnes d’emballages alimentaires ont été jetés en France en 2018.
De plus, être locavore c’est participé activement à l’économie local. En effet, les dépenses faites dans un magasin de producteurs sont partagées en partie auprès des producteurs du magasin et des salariés qui vont eux même dépenser une partie à l’échelle locale. En 2021 une étude menée dans le Luberon auprès de 5 magasins de producteurs réunissant 300 agriculteurs montre l’impact économique des enseignes sur le territoire. Résultat : sur une dépense initiale de 100€ par un client dans l’un des magasin, c’est en bout de chaine un total de 237.20€ qui est dépensé dans un rayon de 30km autour du magasin, montant qui atteint 280€ dans un rayon de 80km.
Mais plus important encore, consommer local c’est consommer des produits de saison et donc frais.
Evidemment le ciel parfois capricieux des Hauts de France ne rend pas la vie facile aux agriculteurs et les tomates n’arrivent pas sur nos étales le premier jour d’été toutes belles et juteuses.
Ainsi la météo, de par les températures, l’humidité ou encore l’ensoleillement, a des incidences dès les semences. Voilà pourquoi certains fruits ou légumes sont disponibles plus tard ou plus tôt qu’espérés.
Et à météo exceptionnelle, conséquences exceptionnelles : le 20 juin 2023, alors que la région est placée en vigilance jaune-orange, des pluies diluviennes s’abattent dans la journée, inondant ainsi plusieurs communes en seulement 30 minutes. Parmi elles Pérenchies, où se situe la Ferme de la Ruelle. Le constat est lourd pour Isabelle et Patrick, maraîchers en agriculture biologique : rien ne sera récolté sur le premier lot de tomate, même sentence pour les bottes de carotte et les haricots verts. Le calendrier ne prime pas sur la météo.
Malgré les saisons certains légumes, peut être par peur d’être oublié, squattent nos rayons toute l’année, la nouvelle récolte remplaçant l’ancienne. On profite par exemple de la fraicheur des carottes au printemps pour les manger crues à l’apéritif, les râper en été, les mixer dans une soupe d’automne ou longuement mijoter pour un plat chaud en hiver.
Entre les fruits et légumes qu’on voit toute l’année et ceux qu’on aimerait cuisiner plus souvent, il n’est pas toujours facile de prévoir son menu.
Alors voilà quelques idées de repas en fonction bien évidemment de la saison. Et puisqu’on est gourmand, on pense aussi au dessert.
Ingrédients / pour 4 personnes
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